26 octobre 2009

Séminaire « Renoncer à la dépendance affective, pour conjuguer amour et liberté »


Le samedi 28 novembre 2009
De 14h30 à 19h00
Au Ever’In café, place Séverine à Nîmes
http://www.ever-in.fr/ tel: 04 66 76 21 81


Proposé par Catherine Dupont, psychothérapeute et auteur du livre « Les chiens seraient-ils des chats, renoncer à la dépendance affective »
Ce séminaire vous propose de regarder de plus près les mécanismes en jeu dans la dépendance amoureuse afin de mieux les cerner. Il propose un portrait croisé des deux types de partenaires que l’on retrouve dans toute relation affective de dépendance.
L’objectif de ces quelques heures se situe dans la satisfaction de ne plus vous sentir victime d’un processus extérieur qui anéantirait toutes vos chances d’être heureux en amour mais au contraire de mieux cerner vos failles et de sentir qu’une issue est possible après un travail sur soi. Amour et liberté sont deux mots compatibles, amour et toujours également, contrairement aux idées pessimistes fleurissant actuellement dans les médias. La clé est à chercher en chacun de nous. Ce séminaire aide à mieux se comprendre dans la relation amoureuse et à ressentir sa capacité à changer les choses.
Prix d’entrée : 55 euros l’après-midi incluant un service goûter. 
Réservations : dupont.catherine@yahoo.fr 
ou par téléphone a l'Ever'In: 04 66 76 21 81

6 septembre 2009

Stages et Conferences

On a beaucoup écrit sur la dépendance affective et le nombre croissant d’ouvrages à ce sujet montre que l’Amour reste heureusement encore au centre de nos préoccupations.
Si j’ai fait de la dépendance affective le combat de ma vie c’est qu’avant de vous proposer mon aide, ce combat à été le mien. Je sais ce que l’on traverse, je connais la souffrance et la peur mais surtout : je sais que l’on peut s’en sortir !
L’originalité de mon livre et des séminaires tient dans la description de deux types précis de comportements amoureux à la fois complémentaires et aliénants. A l’issue de votre lecture ou du stage, je souhaite que vous soyez en aptitude de déterminer le votre. Il ne s’agit pas de pointer du doigt tel ou tel comportement mais bien d’en percevoir les conséquences pour décider- où pas- d’en changer.
J’ai également beaucoup insisté sur le fait que les effets de la dépendance amoureuse peuvent être aussi puissants que ceux liés à la consommation d’une drogue dure. Ce sujet est rarement abordé, comme si aimer au point de se perdre était plus honteux que s’adonner à la cocaïne.
De nombreux exemples étayent le livre et les séminaires. Ils ont pour but d’offrir un témoignage du vécu de dépendants dont certains ont guéris et d’autres non car il existe des avantages secondaires à ses relations passionnelles dont certains ne sont pas prêt à guérir.
Mais le fond de commerce de la dépendance amoureuse reste la peur, peur de n’être pas aimable, pas à la hauteur, pas assez beau, trop excentrique, pas assez riche, trop timide…où que sais-je. A la lumière d’autres expériences, j’espère vous ouvrir de nouvelles croyances en l’Amour. Celui que vous vous portez et celui que les autres, d’un même mouvement, vous porteront.
Pour avoir le lieu et les dates de mes conferences ou pour vous inscrire a un stage n' hesitez pas a m'ecrire : dupont.catherine@yahoo.fr


Mes conferences sur Nimes:
Cafe l'Ever'in : 1 place severines a Nimes.

Surtout pas un prince-charmant!

C’est l’heure de la commande de Noël et si j’ai appris une chose cette année, c’est bien celle là : Je ne veux surtout pas d’un prince charmant !

Pourtant, vu comme ca, ca parait tentant…Un homme galant, bien élevé, gentil et attentionné, viril mais pas macho, avec un petit côté féminin juste ce qu’il faut. Un homme beau qui prendrait soin de lui, s’assumerait en toute circonstance, marcherait la tête haute dans toutes les situations. Un homme qui aiderait à la cuisine et serait fort et délicat la nuit, un homme qui nous aime telle que nous sommes et ne nous reproche rien, jamais.

C’est dans le jamais que le bas blesse et que l’idéal tombe parce que devant cet homme immaculé, ce Dieu vivant, comment expliquer que nous sommes fatiguées là ce soir, de mauvais poil et que oui nous nous défoulons sur lui faute d’avoir pas su répondre au patron dans la journée.Ca ne vous arrive jamais ? A moi oui, ca m’arrive et aussi de n’avoir pas envie de me lever pour éteindre la lumière de la chambre et de n’avoir pas la force de préparer à manger autre chose que du pain et du fromage ( hum…). Ca m’arrive aussi d’avoir envie de regarder un feuilleton à l’eau de rose ( hum…) en pyjama à col roulé et d’avoir la flemme de sortir le chien. Ca m’arrive de dire que j’ai du travail à une copine alors que je n’ai rien à faire de particulier, juste pas envie de voir qui que ce soit. Parfois je mens, parfois je triche, parfois je ne suis pas très présentable et j’attends d’un homme qu’il fasse pareil parce qu’alors, je me sens à égalité.

Les gens parfaits ont ceci de terrible, c’est qu’il nous entraine sans un mot dans leur course à la perfection. Comment avouer nos erreurs lorsque l’autre n’en fait jamais ? Comment lire un magazine people quand l’autre ne fréquente que la presse internationale ? Comment ne pas être stressée à l’idée de casser un verre quand l’autre ne sais même pas ce que cela veut dire ? Vivre avec le prince charmant doit être terrible au niveau des nerfs et je ne me le souhaite pas.

Je me pose cependant une question…Le prince charmant l’est-il vraiment ou bien ne s’aime t’il que parfait ? Est-il si peu sûr de lui qu’il ne s’autorise aucun faux-pas ? Est-il si soucieux de son image qu’il joue un rôle en permanence ? Pensez-y la prochaine fois que vous verrez une paire de chaussettes sales jetés nonchalamment par votre homme dans un coin de salon. Ce sont ces chaussettes madame qui vous donneront l’autorisation de passer l’heure suivante à glander avec votre magazine côté shop’ in alors que le chien attend en gémissant devant la porte. 2009 : éloge de l’imperfection !

Petits arrangements avec la science

Nous avons été nombreux, hommes et femmes à lire certains ouvrages récents se basant sur la neurobiologie pour expliciter notre incapacité à aimer au long court, à conjuguer amour et toujours. L'idée directrice de ces livres repose sur le fait que la neurobiologie permet de répondre à l'aspect cyclique de nos amours. La rencontre avec un nouvel amour nous permettrait de produire des substances chimiques euphorisantes, un processus qui se poursuivrait environ trois ans, au terme desquels la production d'hormones ralentirait avant de se tarir. Trois ans cela correspondrait très exactement au temps nécessaire pour s'accoupler, mettre au monde un enfant et le sevrer du lait maternel.

Voilà qui fait rêver. Alors voilà, le rêve que nous portons tous en nous, ce merveilleux rêve d'Amour parfait n'existerait pas? ou alors il s'agirait d'un rêve en CDD ( un contrat à durée déterminée de trois années exactement)! Au delà de ces trois années, le mille quatre-vingt quatrième jour exactement le coeur ne battrait plus avec la même intensité, l'amitié remplacerait l'amour, nous n'aurions plus vraiment envie l'un de l'autre, nous ne resterions ensemble que par confort et par sécurité?

Il nous resterait alors trois options: changer de partenaire tous les trois ans et connaître une vie amoureuse intense, prendre un amant ou une maîtresse et tenter le beurre, l'argent du beurre et la crémière ou encore nous résigner, la sécurité, ce n'est déjà pas si mal. Quoi qu'on en dise, cette histoire hormonale nous fournit une excuse bien commode pour nos échecs amoureux à répétition: après tout, on ne peut pas aller contre les lois de la nature, n'est-ce pas? Nous voilà rassurés, ouf, nous ne sommes pas la cause de la fin tragique de nos histoire d'amour. La science ne cesse de nous venir en aide...

Certains ont pourtant trouvé une parade au déclin des sentiments: se tenir à distance respectable de leur partenaire. Arielle Dombasle et BHL, Françoise Hardy et Jacques Dutronc l'ont compris qui choisissent de vivre séparés ou de se vouvoyer. Certes l'Amour semble perdurer mais quel prix à payer que de se fuir pour s'aimer.

Si je me permets un peu de dérision, c'est que j'ai moi-même tenté le mode de vie à distance assorti de ruptures. Des années durant la passion a alimenté ma vie, des années durant j'ai vécu avec le même homme. Après ces années j'étais certes toujours amoureuse mais vidée, harassée, fatiguée de la fuite. Ma vie ressemblait aux montagnes russes.

Pourtant je n'ai jamais pu renoncer. Je ne remets pas le moindre du monde en question les découvertes de la neuro-biologie, je trouve juste que nous utilisons facilement ses conclusions pour baisser les bras, pour justifier le fait que nous avons rendu les armes, que nous ne croyons plus à l'amour.

Mais si nous sommes un peu honnètes, si nous ouvrons les yeux, nous nous apercevons que malgré nos sarcasmes, notre amertume, notre humour au vitriol sur l'état amoureux et ses perspectives, tout notre cynisme n'a pas réussit à venir à bout du rêve. Que celles qui n'ont jamais jeté un coup d'oeil furtif au catalogue Pronuptia lèvent la main, que ceux qui n'ont pas observé jalousement un couple d'amoureux roucoulant sur un banc se dénoncent. Je crois qu'il n'y a personne debout, personne qui ose lever la main. Nous cherchons tous désespérement l'Amour, nous voudrions tellement rêver de l'existence de l'âme-soeur, nous aimerions tellement y croire encore. Mais la peur de souffrir nous fait préférer les explications scientifiques et renoncer à nos rêves. Ainsi nous sommes certains de ne pas trop souffrir, nous sommes aussi également certains de n'être jamais heureux.

Et si cette explication ne nous suffisait pas? La vraie question que nous pose la neurobiologie est la suivante: pourquoi la production d'endomorphine ( hormone de l'état amoureux) diminue t-elle au bout de trois ans? Si le fait de se maintenir à une certaine distance du partenaire permet de conjurer ce mauvais sort alors il semblerait que le problème vienne de la promiscuité? ou peut-être de l'état de fusion?

Peut-on continuer à désirer ce que l'on possède? Continue t-on à rêver de la petite robe rouge lorsqu'elle a rejoint notre armoire? la réponse est non. Le désir est un mouvement, une marche vers un objet, une conquête. Il nous est impossible de marcher vers ce que nous tenons dans nos mains.

En ce sens, le fait de vivre séparés, de rompre de temps en temps, de prendre des vacances dans des lieux différents peut maintenir désir et flamme, faire perdurer l'illusion que l'autre ne nous appartient pas.

Mais si il nous est nécessaire de tant nous agiter pour maintenir cette impression de distance et d'autonomie, pour entretenir le feu amoureux, n'est-ce pas le signe que cette distance n'existe pas à l'intérieur de nous-mêmes? Serions nous fusionnels par nature? si peu pourvus de limites émotionnelles qu'il faille en créer d'autres, artificielles? Est-ce notre besoin de l'autre qui tue l'amour?

Ceci est mon hypothèse: l'Amour s'éteint sous la dépendance de l'autre. Le désir disparaît dés que nous sentons que l'autre à abdiqué son désir au profit du notre, sa liberté à notre service. Les hormones amoureuses ne me semblent pas décroitre seules mais avec la sensation de posséder l'autre.

Cette hypothèse ouvre de nouvelles perspectives. Certes elle nous oblige à nouveau à considérer notre responsabilité respective dans nos ruptures amoureuses du passé mais elle nous permet également d'espérer à nouveau. Et si sortir de notre état de dépendance affective nous ouvrait grand la porte de l'Amour? cela vaudrait-il la peine d'essayer?

Comment reconnaître un prince charmant?

Dans un village lointain, il y a très, très, très longtemps, se dressait au milieu de la place un arbre magnifique appelé Baobab l'ancien.

Au pied de l'arbre se trouvait un banc et sur ce banc venait s'asseoir chaque matin au levé du soleil, le prince du château voisin.

Le prince avait deux soeurs. Comme il était le seul garçon de la famille, ses parents, le roi et la reine l'avaient beaucoup gâté. Il n'avait jamais manqué de rien. A peine désirait-il quelque chose qu'on le lui faisait amener. Il avait eu les plus beaux jouets, un poney et un train électrique qui faisait tout le tour du château. Son père lui avait même fait construire un petit parc d'attraction pour jouer avec ses amis.

Quand il avait grandit, il avait demandé un professeur particulier, un cheval de course et un petit château pour lui tout seul.

Ses parents qui l'adoraient lui avaient tout offert sur un plateau d'argent.

Il ne savait pas ce que c'était que désirer quelque chose qu'on ne peut pas obtenir. Il n'avait jamais connu l'attente d'un cadeau ou d'un plaisir. Tout lui arrivait de suite sur un claquement de doigt.

Mais le prince qui avait maintenant vingt ans était très malheureux. Il ne savait plus quoi demander, il avait tout ce qu'il voulait. Il s'ennuyait.

Ses soeurs qui le voyaient triste lui conseillèrent de chercher une femme qui le sortirait de son ennui.

Le prince trouva que c'était une bonne idée et il fit mettre une annonce sur la place du village demandant aux jeunes filles qui voulaient l'épouser de se rendre au château le lendemain.

Le lendemain matin, il n'eu pas le temps de rendre visite au vieux Baobab sur la place du village. En effet une foule de jeunes filles l'attendaient dans la cour du château. Dés qu'il paru, elles se mirent à lui envoyer des fleurs ou à lui faire de petits cadeaux.

C'était terrible, cette fois il recevait des cadeaux avant même d'avoir eu le temps de les demander. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait à nouveau.

Parmi toutes celles qui souhaitaient épouser le prince se trouvait une jeune fille qui se tenait un peu à l'écart des autres. Son nom était Estrella. Son père l'avait appelé ainsi car tout en elle rappelait l'étoile qui brille dans la nuit. Elle avait de longs cheveux fins comme de la soie et sombres comme une nuit sans lune. Elle avait des yeux immenses du noir le plus profond bordés de longs cils. Ses yeux pourtant si sombres étaient comme éclairés de joie et de gentillesse. Elle était fine comme un roseau avec la tête toujours un peu penchée comme le font les oiseaux lorsqu'ils écoutent le vent.

Estrella aimait le prince depuis son plus jeune âge. Petite, elle grimpait souvent aux arbres qui entouraient le château pour le voir galoper sur son poney ou jouer avec son train électrique.

Maintenant qu'elle était devenu une belle jeune femme, elle l'observait souvent cachée derrière l'église, il s'asseyait sur un banc du village et semblait parler avec le vieil arbre planté au milieu. Souvent il semblait triste et elle aurait voulu lui donner un peu de sa joie de vivre.

Le prince décida de ne pas perdre patience au milieu de toutes ses jeunes filles et de leurs cadeaux et s'en alla parler à son ami l'arbre. Il lui dit " Hélas, cher Baobab, comment choisir une princesse parmi toutes ses jolies jeunes filles? Comment trouver celle avec laquelle je ne m'ennuierai plus?"

Baobab l'ancien lui répondit " Demande donc ¨à ces jeunes filles de t'amener une chose impossible à donner".

Le prince étonné qu'une telle chose puisse exister demanda " Mais que puis-je demander qu'on ne puisse pas m'offrir?"

Alors le vieil arbre murmura à son oreille " demande leur une preuve d'amour".

Le prince retourna au château et demanda aux jeunes filles de lui ramener une preuve de leur amour pour lui pour la semaine suivante.

Sept jours passèrent et les jeunes filles revinrent au château, les mains pleines de cadeaux.

Le prince les reçu une par une et ouvrit ses cadeaux l'un après l'autre. Il y avait là des bijoux travaillés avec des pierres précieuses, des chemises coupées dans la soie la plus fine, des plantes rares pour planter dans le jardin du château, des manuscrits anciens et des parfums de luxe. Le prince ouvrait les boites, les paquets et défaisait les noeuds. Il découvrait les plus belles choses, encore et encore. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait beaucoup.

Lorsque vint le tour d'Estrella, elle se présenta à lui les mains vides.

- " Et bien lui dit-il, ou donc se trouve ta preuve d'amour pour moi?"

- " Et bien mon prince, elle se trouve dans mes yeux qui brillent pour toi d'une lumière vive"

- " Mais dit le prince, ce n'est pas une preuve! Comment savoir si tu m’aimes vraiment? Donne moi veux-tu une preuve d'amour"

- " Mon prince dit Estrella, je ne peux te donner ce qui n'existe pas, l'amour ne se voit pas avec les yeux, il se ressent avec le coeur"

- " Et bien dit le prince mécontent, tu as échoué à cette épreuve, j'espère que tu fera mieux à la suivante!"

Le prince pensa beaucoup à ce que lui avait dit Estrella et pendant qu'il réfléchissait, il ne s'ennuyait plus du tout.

Il retourna voir son vieil ami Baobab l'ancien et lui dit:

- " Hélas cher Baobab, comment choisir ma princesse parmi toutes ces jolies jeunes filles qui m'ont donné tant de preuves d'amour?, que me faut-il leur demander qui leur soit impossible à réaliser?"

Alors le vieil arbre se pencha vers lui et lui dit doucement :

- " Demande aux brunes de devenir blondes et aux blondes de devenir brunes"

Le prince retourna au château et sépara les jeunes filles en deux groupes: les brunes d'un côté et les blondes de l'autre. Il demanda aux brunes de devenir plus blondes que les blés et aux blondes de devenir brunes comme la couleur des ailes du corbeau.

Il leur donna rendez-vous pour la semaine suivante.

Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles revinrent au château. Grâce à des potions magiques achetées très cher à la sorcière du village, toutes avaient changé la couleur de leurs cheveux.

Toutes, sauf Estrella qui seule dans son groupe avait gardé ses cheveux plus noirs que la nuit la plus sombre.

Quand vint son tour de saluer le prince, celui-ci lui dit:

- " Tu m'aime donc si peu que tu n'as pas voulu changer pour moi la couleur de tes cheveux?"

Estrella répondit: " cela n'a rien à voir avec l'amour que je te porte"

Et le prince lui demanda " Si tu m'aime vraiment, alors devient pour moi plus blonde que la paille au soleil.

- " Mon prince" dit Estrella " Je ne peux devenir ce que je ne suis pas, je suis née sombre et sauvage et c'est ainsi que mon père m'a aimé et pour cette raison que je porte le nom de l'étoile de la nuit. Ainsi je suis née, ainsi je souhaite rester".

Le prince était très contrarié, d'autant que cette jeune femme commençait à lui plaire vraiment. Il lui dit:

- " Tu as échoué une nouvelle fois, j'espère que la dernière épreuve te permettra de te rattraper!"

Le lendemain matin; le prince était de nouveau assis sur la place du village au côté de Baobab l'ancien. Il avait beaucoup pensé aux paroles d'Estrella et avait oublié de s'ennuyer. Cependant il était triste et se confia au vieil arbre

- " Hélas, Baobab, je ne sais quelle jeune fille deviendra ma femme, la seule qui me plaise échoue à toutes les épreuves, que pourrais-je lui demander qu'elle puisse faire pour moi?"

Baobab semblait réfléchir, ses feuilles s'agitaient doucement sous le vent.

Il lui chuchota:" Demande à toutes ses jeunes filles de te donner l'oiseau qui chante dans la forêt, Estrella est son amie, elle seule pourra te l'amener"

Le prince très content réuni les jeunes femmes et leur donna une semaine et pas un jour de plus pour leur amener l'oiseau qui chante dans la forêt.

Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles étaient là, tenant à la main des cages dans lesquelles étaient enfermés les plus beaux oiseaux de la forêt. Aucun d'eux ne chantait car ils étaient trop tristes d'être privés de liberté.

Le prince observait les cages tristement, il s'ennuyait beaucoup.

Soudain on entendit s'élever le chant pur et mélodieux d'un oiseau. Tout le monde se retourna et Estrella s'avança. Sur son épaule se trouvait un tout petit oiseau qui chantait la tête renversée, heureux de vivre en liberté.

Le prince était heureux.

- " Enfin Estrella, tu as réussi ton épreuve, donne moi l'oiseau chanteur"

Mais Estrella recula et lui dit:

- " Mon prince, je ne peux te donner ce que je ne possède pas, l'oiseau est mon ami et non mon prisonnier"

- " Mais" dit le prince " donne le moi et je serai son ami aussi"

Mais Estrella répondit " tu ne peux pas décider seul d'être son ami, il te faudra apprendre à le connaître et lui choisira de devenir ou non un ami pour toi"

Le prince était très en colère, personne ne lui avait jamais répondu ainsi.

Il tourna les talons et dit à Marina " Tu as échoué à toutes les épreuves, tu ne sera jamais ma princesse".

Il allait partir quand la voix d'Estrella le retint. Elle lui dit:

- " Peu m'importe de ne pas être ta princesse, car tu n'es pas mon prince charmant"

- "Comment le sais-tu?" demanda le prince de plus en plus furieux.

- " Parce que mon prince ne m'aurait jamais demander de lui donner des preuves de mon amour pour lui, il l'aurait senti en lui. Mon prince ne m'aurait jamais demander de changer pour lui, il m'aurait aimer, brune ou blonde, et enfin mon prince aurait compris qu'on n’achète pas l'amitié et qu'en cage, l'oiseau le plus beau ne chante plus"

Et Estrella quitta le château avec l'oiseau sur son épaule. Il avait la tête un peu penchée, comme elle.

Le prince renvoya toutes les jeunes filles et s'enferma dans sa chambre, très malheureux. Il ne tarda pas à recommencer à s'ennuyer. Il pensait souvent à Estrella et à tout ce qu'elle lui avait appris.

Un matin, il retourna voir le vieux Baobab et se plaignit.

- " Hélas Baobab, j'ai suivi tes conseils pour choisir une princesse, mais la seule dont je sois tombé amoureux à échoué à toutes tes épreuves, comment faire?".

et Baobab se mit à lui parler très fort:

- " Peu importe les épreuves, tu sais bien qu'Estrella t'aime,vas vite la chercher car là ou bat ton coeur plus jamais tu ne t'ennuiera"

Et le prince soulagé couru retrouver Estrella et l'oiseau des bois.

Quand il l'a vit il se mit à genoux et lui dit:

-" Estrella tu as les cheveux les plus noirs de la terre et ils sont pour moi comme une écharpe de soie, tes yeux ont tant de lumière que j'y vois ton amour pour moi et tu es si pure que tu n'emprisonne jamais l'oiseau qui chante qui pourtant ne quitte pas ton épaule. Je veux être comme l'oiseau et vivre à tes côtés. Je n'aime que toi et tu sera ma princesse si je puis être ton prince charmant".

Estrella sourit mais ne dit rien, parce quand l'amour est là il n'y a pas de mot pour raconter ça.

Rêve du bateau blanc

Je nage dans un immense étang avec deux amis. Au loin se profile un bateau immense blanc, aussi grand qu'un petit lac. Je m'étonne de sa taille. Je décide de sortir de l'eau mue par un pressentiment. Mes deux amis continuent à nager. Ils plongent équipés de bouteilles. Soudain l'un d'eux se rend compte qu'il ne lui reste presque plus d'air et fait signe à l'autre de remonter. Mais le bateau blanc, immense s'est déplacé et les empêche de faire surface. Mes amis réalisent soudain qu'ils n'ont aucune chance de s'en sortir et qu'ils vont mourir, aussitôt ils disparaissent.

Fabien 42 ans.

Fabien est sur le point de s'associer avec ses deux amis pour monter une affaire. Au moment du rêve, il est très contrarié par le fait que ses deux futurs associés souhaitent faire affaire avec quelqu'un qu'il juge peu fiable. Il est sur le point de se retirer de l'affaire. Le bateau blanc, immense est le symbole du bateau que semble leur avoir monté leur nouveau partenaire auquel il n'a pas confiance. Dans le rêve, il sort donc de l'eau ( il refuse de se mouiller davantage). Ses deux amis semblent ne rien voir et nager dans les profondeurs de leur naïveté. Lorsqu'ils n'ont plus d'air ( d'argent?) le bateau les empêche de remonter. Autrement dit le partenaire suspect semble les abandonner totalement, d'ailleurs, ils disparaissent. Le rêve de Fabien est quasiment prémonitoire, en tout cas il lui confirme que son instinct est le bon et qu'il doit laisser tomber cette négotiation qu'il ne sent pas voir même le partenariat avec ses amis par trop naïfs et qui risquent de l'entraîner involontairement dans des affaires à risque.

Ce que nous disent nos rêves…

Dans certains villages indiens, les rêves font partie du quotidien. Chaque jour les familles ont coutume de se réunir pour raconter leurs rêves de la nuit passée et chercher à en déduire des clés pour continuer à avancer sur leur chemin.
Dans nos vies rationnelles, même si nous avons entendu parler de Freud, de Jung et de l’inconscient, rares sont ceux d’entre nous qui utilisent régulièrement les matériaux fourni par les rêves comme guide intérieur. Nous avons du mal à admettre que quelque chose que nous ne maitrisons pas consciemment puisse nous orienter dans nos choix. Nous portons en nous cette envie de tout contrôler et comprendre qui rend difficile l’accès à notre intuition et à nos rêves.
Freud appelait les rêves : « une porte sur l’inconscient », l’un des accès les plus direct à notre boussole intérieure qui bien mieux que notre cerveau et ses mirages nous oriente vers se qui nous fait du bien.
Jung de son côté à découvert que quelque soit le pays dans lequel nous vivons, la culture et la langue que nous utilisons, il semble exister un codage universel des rêves. Nos rêves utilisent un langage fait de symboles et d’images commun à tous les hommes…comme un héritage transmis à tous à travers les générations.
Tout cela mérite que l’on s’y penche un instant et que l’on fasse l’effort de se souvenir des histoires qui tissent nos nuits. Certains diront qu’ils ne se souviennent jamais de leurs rêves mais il est possible d’y remédier. Il suffit de le vouloir vraiment et de faire l’effort le matin en état de demi-sommeil de se les remémorer puis de les noter dans un carnet qui peut leur être consacré. Tr`s vite cela deviendra une habitude et vous pourrez utiliser cette merveilleuse boussole que sont les rêves.
Vous pourrez objecter que les interpréter n’est pas à la portée de tous mais là encore l’argument ne tient pas, le meilleur interprète d’un rêve reste le rêveur lui-même qui peut relier les éléments du rêve avec sa vie. Là encore il suffit de suivre son intuition.
Pour aider ceux qui souhaiteraient s’initier à l’interprétation des rêves, je vous propose une rubrique mensuelle dans laquelle je publierais un rêve parmi ceux qui m’auront été envoyé par vos soins. Avant d’en proposer une interprétation qui sera publiée je prendrais un temps pour en discuter avec la personne au téléphone.
Je vous propose donc un premier rêve et son interprétation, en attendant les vôtres.
Bonnes nuits et faites de beaux rêves…

Rêve des cheveux coupés

Le rêve commence chez mon coiffeur habituel que j'aime beaucoup et auquel je fais une entière confiance. Je porte les cheveux longs dans la vie comme dans mon rêve et je demande à mon coiffeur de corriger leur dégradé. Puis je me plonge dans un magazine féminin plein de ragots et de potins de star et je le laisse œuvrer. Je l'entends pester contre les nœuds qu'il démêle sans toutefois lui prêter plus d'attention. Soudain je relève la tête et me regarde dans le miroir avec horreur, j'ai les cheveux très courts avec une coupe à la garçonne. Je le regarde dans la glace et me met à crier " mais qu'avez-vous fait? C’est horrible, je ne m'aime pas, ça ne me va pas du tout!" Tout le salon me regarde, mon coiffeur est imperturbable et me dit " regardez comme cela vous va bien et comme vous êtes jolie!" Toutes les personnes présentes surenchérissent en compliment. Je me regarde dans la glace et même si je ne veux pas l'admettre, je me trouve très belle.
Carole 28 ans.

Les cheveux sont au centre de nombreux rêve et symbolisent la force mais aussi ce qui nous rattache au ciel ou encore à des situations ou des relations. Carole me confie vivre une relation tumultueuse qui la blesse et à laquelle elle voudrait mettre fin. Le coiffeur est une personne en laquelle elle a confiance, dans les rêves il est souvent le symbole du destin, il tient le fil de notre vie dans ses mains. De lui même il lui coupe les cheveux comme pour lui signifier qu'il lui faut en finir avec cette relation douloureuse. Lorsqu'elle se voit dans le miroir Carole panique, elle pense que sa coupe ne lui va pas, autrement dit que sa vie sans son ami ne lui conviendra pas. Mais tout le monde est unanime, cela lui va très bien. Carole est obligée d'admettre ce qu'elle sait déjà inconsciemment, à savoir que sa vie sera plus belle après la séparation.

Si vous souhaitez me communiquez un rêve à analyser ou me faire part de vos interprétations, n’hésitez pas à me l’envoyer sur mon adresse mail : dupont.catherine@yahoo.fr

1 novembre 2008

Gris...souris?

Gris… souris ?

C’est la couleur de la saison le gris souris qu’on taxe même de nouveau noir. Quels que soient les accessoires que vous lui ajoutiez c’est le fond des choses, le dessous de l’affaire, le basique de l’automne : le gris est en vedette. Interrogés, les sociologues parlent d’une mode qui s’inscrit dans la morosité ambiante. Nous sommes en crise et nous l’affichons, rien de gai ne doit émaner de nous, tristes, gris et fiers de l’être.
Pour apporter un peu de légèreté à l’ensemble, voilà que nous ajoutons à la mode hivers quelques pièces importantes : les vestes chauve-souris nous projette dans le monde de Dracula, le tailleur pantalon (noir bien sur) et les derbys plats interdisent toute fantaisie et le style romantique-gothique est de rigueur, Morticia n’a qu’à bien se tenir. Je souhaite donner une mention spéciale au pantalon carotte qui malgré son nom accrocheur reste un must-have de saison. Son fond de culotte au niveau des genoux nous donne l’allure d’un gavroche démuni au mieux et de n’avoir pas su nous retenir au pire. Comme il coute son poids en or, n’aurions-nous pas l’impression de nous être fait- hum- un peu carotter ? Au milieu de ce marasme ambiant navigue un intrus, accessoire incontournable de la saison : le maxi sac à main. Si la période est à la crise que pouvons-nous bien transporter dans un sac qui contiendrait facilement l’encyclopédie Universalis ou une tente et un matelas de camping ? Peut-être tous ces sacs sont-ils vides ? Peut-être nous donnent-ils juste l’illusion de posséder beaucoup ???
Heureusement cet hivers encore une fois la liberté viendra de nos voisins d’outre-manche et de leur indétrônable imprimé écossais. Ces quelques carreaux rouge et blancs mettront un peu de couleur dans les rues grâce aux audacieux qui oseront défier la dictature du gris.

A l'occasion du 40e anniversaire de 1968, L'Express a publié le 2 janvier 2008 une radioscopie de la jeunesse mondiale, en partenariat avec la Fondation pour l'innovation politique. Celle-ci s'appuie sur un sondage mené en Europe, en Asie et en Amérique du Nord auprès de 20 000 personnes au total. « Résultat? Les Américains ont une pêche d'enfer. Les Scandinaves aussi. Et la jeunesse française est... la plus déprimée du monde. Elle redoute l'avenir, la mondialisation et même son ombre :1 jeune Français sur 4 juge «important de ne pas se faire remarquer dans la vie», tandis que 1 sur 2 - 54%, record mondial! - estime que «le regard des autres est déterminant» dans ses choix professionnels. Il est temps de faire bouger les choses et peut-être que cela commence juste par le fait de porter un foulard rose demain matin. Montrons aux jeunes que la vie est trop courte pour s’habiller gris !

25 septembre 2008

Ce que nous disent nos rêves…

Dans certains villages indiens, les rêves font partie du quotidien. Chaque jour les familles ont coutume de se réunir pour raconter leurs rêves de la nuit passée et chercher à en déduire des clés pour continuer à avancer sur leur chemin.
Dans nos vies rationnelles, même si nous avons entendu parler de Freud, de Jung et de l’inconscient, rares sont ceux d’entre nous qui utilisent régulièrement les matériaux fourni par les rêves comme guide intérieur. Nous avons du mal à admettre que quelque chose que nous ne maîtrisons pas consciemment puisse nous orienter dans nos choix. Nous portons en nous cette envie de tout contrôler et de tout comprendre qui rend difficile l’accès à notre intuition et à nos rêves.
Freud appelait les rêves : « une porte sur l’inconscient », l’un des accès les plus direct à notre boussole intérieure qui bien mieux que notre cerveau et ses mirages nous oriente vers se qui nous fait du bien.
Jung de son côté à découvert que quelque soit le pays dans lequel nous vivons, la culture et la langue que nous utilisons, il semble exister un codage universel des rêves. Nos rêves utilisent un langage fait de symboles et d’images commun à tous les hommes…comme un héritage transmis à tous à travers les générations.
Tout cela mérite que l’on s’y penche un instant et que l’on fasse l’effort de se souvenir des histoires qui tissent nos nuits. Certains diront qu’ils ne se souviennent jamais de leurs rêves mais il est possible d’y remédier. Il suffit de le vouloir vraiment et de faire l’effort le matin en état de demi-sommeil de se les remémorer puis de les noter dans un carnet qui peut leur être consacré. Très vite cela deviendra une habitude et vous pourrez utiliser cette merveilleuse boussole que sont les rêves.
Vous pourrez objecter que les interpréter n’est pas à la portée de tous mais là encore l’argument ne tient pas, le meilleur interprète d’un rêve reste le rêveur lui-même qui peut relier les éléments du rêve avec sa vie. Il suffit de suivre son intuition.
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Pour aider ceux qui souhaiteraient s’initier à l’interprétation des rêves, je vous propose une rubrique mensuelle dans laquelle je publierais un rêve parmi ceux qui m’auront été envoyé par vos soins. Avant d’en proposer une interprétation qui sera publiée je prendrais un temps pour en discuter avec la personne au téléphone.
Je vous propose donc un premier rêve et son interprétation… en attendant les vôtres.
Bonnes nuits et faites de beaux rêves…

Rêve des cheveux coupés

Le rêve commence chez mon coiffeur habituel que j'aime beaucoup et auquel je fais une entière confiance. Je porte les cheveux longs dans la vie comme dans mon rêve et je demande à mon coiffeur de corriger leur dégradé. Puis je me plonge dans un magazine féminin plein de ragots et de potins de star et je le laisse œuvrer. Je l'entends pester contre les nœuds qu'il démêle sans toutefois lui prêter plus d'attention. Soudain je relève la tête et me regarde dans le miroir avec horreur, j'ai les cheveux très courts avec une coupe à la garçonne. Je le regarde dans la glace et me met à crier " mais qu'avez-vous fait? C’est horrible, je ne m'aime pas, ça ne me va pas du tout!" Tout le salon me regarde, mon coiffeur est imperturbable et me dit " regardez comme cela vous va bien et comme vous êtes jolie!" Toutes les personnes présentes surenchérissent en compliment. Je me regarde dans la glace et même si je ne veux pas l'admettre, je me trouve très belle.
Catherine 28 ans.

Les cheveux sont au centre de nombreux rêve et symbolisent la force mais aussi ce qui nous rattache au ciel ou encore à des situations ou des relations. Carole me confie vivre une relation tumultueuse qui la blesse et à laquelle elle voudrait mettre fin. Le coiffeur est une personne en laquelle elle a confiance, dans les rêves il est souvent le symbole du destin, il tient le fil de notre vie dans ses mains. De lui même il lui coupe les cheveux comme pour lui signifier qu'il lui faut en finir avec cette relation douloureuse. Lorsqu'elle se voit dans le miroir Catherine panique, elle pense que sa coupe ne lui va pas, autrement dit que sa vie sans son ami ne lui conviendra pas. Mais tout le monde est unanime, cela lui va très bien. Catherine est obligée d'admettre ce qu'elle sait déjà inconsciemment, à savoir que sa vie sera plus belle après la séparation.

Si vous souhaitez être sélectionner et discuter de votre rêve au téléphone avec Catherine Dupont, psychothérapeute, écrivez-nous sur Internet et nous lui transmettrons vos courriers. Le votre sera peut-être sélectionné. N’oubliez pas d’indiquer votre téléphone, fixe de préférence, pour que Catherine Dupont puisse vous joindre.

23 septembre 2008

Comment reconnaître un prince charmant ?

Dans un village lointain, il y a très, très, très longtemps, se dressait au milieu de la place un arbre magnifique appelé Baobab l'ancien.
Au pied de l'arbre se trouvait un banc et sur ce banc venait s'asseoir chaque matin au levé du soleil, le prince du château voisin.
Le prince avait deux soeurs. Comme il était le seul garçon de la famille, ses parents, le roi et la reine l'avaient beaucoup gâté. Il n'avait jamais manqué de rien. A peine désirait-il quelque chose qu'on le lui faisait amener. Il avait eu les plus beaux jouets, un poney et un train électrique qui faisait tout le tour du château. Son père lui avait même fait construire un petit parc d'attraction pour jouer avec ses amis.
Quand il avait grandit, il avait demandé un professeur particulier, un cheval de course et un petit château pour lui tout seul.
Ses parents qui l'adoraient lui avaient tout offert sur un plateau d'argent.
Il ne savait pas ce que c'était que désirer quelque chose qu'on ne peut pas obtenir. Il n'avait jamais connu l'attente d'un cadeau ou d'un plaisir. Tout lui arrivait de suite sur un claquement de doigt.
Mais le prince qui avait maintenant vingt ans était très malheureux. Il ne savait plus quoi demander, il avait tout ce qu'il voulait. Il s'ennuyait.
Ses soeurs qui le voyaient triste lui conseillèrent de chercher une femme qui le sortirait de son ennui.

Le prince trouva que c'était une bonne idée et il fit mettre une annonce sur la place du village demandant aux jeunes filles qui voulaient l'épouser de se rendre au château le lendemain.
Le lendemain matin, il n'eu pas le temps de rendre visite au vieux Baobab sur la place du village. En effet une foule de jeunes filles l'attendaient dans la cour du château. Dés qu'il paru, elles se mirent à lui envoyer des fleurs ou à lui faire de petits cadeaux.
C'était terrible, cette fois il recevait des cadeaux avant même d'avoir eu le temps de les demander. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait à nouveau.

Parmi toutes celles qui souhaitaient épouser le prince se trouvait une jeune fille qui se tenait un peu à l'écart des autres. Son nom était Estrella. Son père l'avait appelé ainsi car tout en elle rappelait l'étoile qui brille dans la nuit. Elle avait de longs cheveux fins comme de la soie et sombres comme une nuit sans lune. Elle avait des yeux immenses du noir le plus profond bordés de longs cils. Ses yeux pourtant si sombres étaient comme éclairés de joie et de gentillesse. Elle était fine comme un roseau avec la tête toujours un peu penchée comme le font les oiseaux lorsqu'ils écoutent le vent.
Estrella aimait le prince depuis son plus jeune âge. Petite, elle grimpait souvent aux arbres qui entouraient le château pour le voir galoper sur son poney ou jouer avec son train électrique.
Maintenant qu'elle était devenu une belle jeune femme, elle l'observait souvent cachée derrière l'église, il s'asseyait sur un banc du village et semblait parler avec le vieil arbre planté au milieu. Souvent il semblait triste et elle aurait voulu lui donner un peu de sa joie de vivre.

Le prince décida de ne pas perdre patience au milieu de toutes ses jeunes filles et de leurs cadeaux et s'en alla parler à son ami l'arbre. Il lui dit " Hélas, cher Baobab, comment choisir une princesse parmi toutes ses jolies jeunes filles? Comment trouver celle avec laquelle je ne m'ennuierai plus?"
Baobab l'ancien lui répondit " Demande donc ¨à ces jeunes filles de t'amener une chose impossible à donner".
Le prince étonné qu'une telle chose puisse exister demanda " Mais que puis-je demander qu'on ne puisse pas m'offrir?"
Alors le vieil arbre murmura à son oreille " demande leur une preuve d'amour".
Le prince retourna au château et demanda aux jeunes filles de lui ramener une preuve de leur amour pour lui pour la semaine suivante.

Sept jours passèrent et les jeunes filles revinrent au château, les mains pleines de cadeaux.
Le prince les reçu une par une et ouvrit ses cadeaux l'un après l'autre. Il y avait là des bijoux travaillés avec des pierres précieuses, des chemises coupées dans la soie la plus fine, des plantes rares pour planter dans le jardin du château, des manuscrits anciens et des parfums de luxe. Le prince ouvrait les boites, les paquets et défaisait les noeuds. Il découvrait les plus belles choses, encore et encore. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait beaucoup.
Lorsque vint le tour d'Estrella, elle se présenta à lui les mains vides.
- " Et bien lui dit-il, ou donc se trouve ta preuve d'amour pour moi?"
- " Et bien mon prince, elle se trouve dans mes yeux qui brillent pour toi d'une lumière vive"
- " Mais dit le prince, ce n'est pas une preuve! Comment savoir si tu m’aimes vraiment? Donne moi veux-tu une preuve d'amour"
- " Mon prince dit Estrella, je ne peux te donner ce qui n'existe pas, l'amour ne se voit pas avec les yeux, il se ressent avec le coeur"
- " Et bien dit le prince mécontent, tu as échoué à cette épreuve, j'espère que tu fera mieux à la suivante!"
Le prince pensa beaucoup à ce que lui avait dit Estrella et pendant qu'il réfléchissait, il ne s'ennuyait plus du tout.
Il retourna voir son vieil ami Baobab l'ancien et lui dit:
- " Hélas cher Baobab, comment choisir ma princesse parmi toutes ces jolies jeunes filles qui m'ont donné tant de preuves d'amour?, que me faut-il leur demander qui leur soit impossible à réaliser?"
Alors le vieil arbre se pencha vers lui et lui dit doucement :
- " Demande aux brunes de devenir blondes et aux blondes de devenir brunes"
Le prince retourna au château et sépara les jeunes filles en deux groupes: les brunes d'un côté et les blondes de l'autre. Il demanda aux brunes de devenir plus blondes que les blés et aux blondes de devenir brunes comme la couleur des ailes du corbeau.
Il leur donna rendez-vous pour la semaine suivante.
Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles revinrent au château. Grâce à des potions magiques achetées très cher à la sorcière du village, toutes avaient changé la couleur de leurs cheveux.
Toutes, sauf Estrella qui seule dans son groupe avait gardé ses cheveux plus noirs que la nuit la plus sombre.
Quand vint son tour de saluer le prince, celui-ci lui dit:
- " Tu m'aime donc si peu que tu n'as pas voulu changer pour moi la couleur de tes cheveux?"
Estrella répondit: " cela n'a rien à voir avec l'amour que je te porte"
Et le prince lui demanda " Si tu m'aime vraiment, alors devient pour moi plus blonde que la paille au soleil.
- " Mon prince" dit Estrella " Je ne peux devenir ce que je ne suis pas, je suis née sombre et sauvage et c'est ainsi que mon père m'a aimé et pour cette raison que je porte le nom de l'étoile de la nuit. Ainsi je suis née, ainsi je souhaite rester".
Le prince était très contrarié, d'autant que cette jeune femme commençait à lui plaire vraiment. Il lui dit:
- " Tu as échoué une nouvelle fois, j'espère que la dernière épreuve te permettra de te rattraper!"

Le lendemain matin; le prince était de nouveau assis sur la place du village au côté de Baobab l'ancien. Il avait beaucoup pensé aux paroles d'Estrella et avait oublié de s'ennuyer. Cependant il était triste et se confia au vieil arbre
- " Hélas, Baobab, je ne sais quelle jeune fille deviendra ma femme, la seule qui me plaise échoue à toutes les épreuves, que pourrais-je lui demander qu'elle puisse faire pour moi?"
Baobab semblait réfléchir, ses feuilles s'agitaient doucement sous le vent.
Il lui chuchota:" Demande à toutes ses jeunes filles de te donner l'oiseau qui chante dans la forêt, Estrella est son amie, elle seule pourra te l'amener"
Le prince très content réuni les jeunes femmes et leur donna une semaine et pas un jour de plus pour leur amener l'oiseau qui chante dans la forêt.

Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles étaient là, tenant à la main des cages dans lesquelles étaient enfermés les plus beaux oiseaux de la forêt. Aucun d'eux ne chantait car ils étaient trop tristes d'être privés de liberté.
Le prince observait les cages tristement, il s'ennuyait beaucoup.
Soudain on entendit s'élever le chant pur et mélodieux d'un oiseau. Tout le monde se retourna et Estrella s'avança. Sur son épaule se trouvait un tout petit oiseau qui chantait la tête renversée, heureux de vivre en liberté.
Le prince était heureux.
- " Enfin Estrella, tu as réussi ton épreuve, donne moi l'oiseau chanteur"
Mais Estrella recula et lui dit:
- " Mon prince, je ne peux te donner ce que je ne possède pas, l'oiseau est mon ami et non mon prisonnier"
- " Mais" dit le prince " donne le moi et je serai son ami aussi"
Mais Estrella répondit " tu ne peux pas décider seul d'être son ami, il te faudra apprendre à le connaître et lui choisira de devenir ou non un ami pour toi"
Le prince était très en colère, personne ne lui avait jamais répondu ainsi.
Il tourna les talons et dit à Marina " Tu as échoué à toutes les épreuves, tu ne sera jamais ma princesse".
Il allait partir quand la voix d'Estrella le retint. Elle lui dit:
- " Peu m'importe de ne pas être ta princesse, car tu n'es pas mon prince charmant"
- "Comment le sais-tu?" demanda le prince de plus en plus furieux.
- " Parce que mon prince ne m'aurait jamais demander de lui donner des preuves de mon amour pour lui, il l'aurait senti en lui. Mon prince ne m'aurait jamais demander de changer pour lui, il m'aurait aimer, brune ou blonde, et enfin mon prince aurait compris qu'on n’achète pas l'amitié et qu'en cage, l'oiseau le plus beau ne chante plus"
Et Estrella quitta le château avec l'oiseau sur son épaule. Il avait la tête un peu penchée, comme elle.

Le prince renvoya toutes les jeunes filles et s'enferma dans sa chambre, très malheureux. Il ne tarda pas à recommencer à s'ennuyer. Il pensait souvent à Estrella et à tout ce qu'elle lui avait appris.
Un matin, il retourna voir le vieux Baobab et se plaignit.
- " Hélas Baobab, j'ai suivi tes conseils pour choisir une princesse, mais la seule dont je sois tombé amoureux à échoué à toutes tes épreuves, comment faire?".
et Baobab se mit à lui parler très fort:
- " Peu importe les épreuves, tu sais bien qu'Estrella t'aime,vas vite la chercher car là ou bat ton coeur plus jamais tu ne t'ennuiera"
Et le prince soulagé couru retrouver Estrella et l'oiseau des bois.
Quand il l'a vit il se mit à genoux et lui dit:
-" Estrella tu as les cheveux les plus noirs de la terre et ils sont pour moi comme une écharpe de soie, tes yeux ont tant de lumière que j'y vois ton amour pour moi et tu es si pure que tu n'emprisonne jamais l'oiseau qui chante qui pourtant ne quitte pas ton épaule. Je veux être comme l'oiseau et vivre à tes côtés. Je n'aime que toi et tu sera ma princesse si je puis être ton prince charmant".

Estrella sourit mais ne dit rien, parce quand l'amour est là il n'y a pas de mot pour raconter ça.

L’écriture


J’ai écris trois livres très différents dont voici les synopsis. Le premier est un roman, le second un traité psychologique tout public sur la dépendance affective et le dernier un recueil de contes porteur d’un message psychologique.
Vous trouverez également l’un des contes dans son intégralité (c’est mon préféré !).
Si vous souhaitez commander ces ouvrages, envoyez moi un mail : dupont.catherine@yahoo.fr, il vous en coutera 15 euros par ouvrage plus les frais de transport.

La vie tu sais, Chris, c’est pas facile…
(Je m’en étais un peu aperçu, merci !).

Christopher a treize ans. Treize ans c’est un peu jeune pour perdre sa mère, ne plus voir son père et se retrouver ballotté d’un tuteur à l’autre au gré des histoires de famille.
Christopher nous parle de la vie comme il la pense, inutile, vide et emplie de souffrance. Pour survivre il s’invente des rêves dans lesquels il pilote enfin sa voiture de course, pour survivre il met entre lui et le monde un écran d’humour noir qui cache bien mal son désespoir.
Christopher c’est cet adolescent dans lequel se reconnaîtront tous ceux qui ont connu de terribles abandons dans leur enfance. Marqué par ces abandons, Christopher ne voit plus la vie tel quelle est et s’imagine que la perte de ceux qu’on aime est inéluctable. De là à refuser d’aimer à nouveau, il n’y a qu’un pas.
Catherine Dupont, psychothérapeute, s’est intéressé en particulier à la problématique des personnalités dîtes abandonniques, c’est cette connaissance qui lui a permis de définir avec tant de précision les traits de caractère de Christopher.


Les chiens seraient-ils des chats ?

Parmi les lieux communs, il en est un qui dit que dans tous les couples, il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. La question se pose : un certes, mais lequel ?
Ce livre distingue deux profils de partenaires amoureux et propose une explication et une solution aux difficultés du couple. Les chiens seraient-ils des chats ou encore qui sommes-nous derrière nos masques ? Et serait-il possible que celui des deux qui semble le plus détaché soit celui qui souffre le plus de la peur de l’abandon ?
Méfions nous des apparences et des forces de projections qui nous donnent l’illusion que notre partenaire fonctionne comme nous. Il n’en est rien.
Catherine Dupont, psychothérapeute, s’est longuement penché, à travers sa propre histoire mais aussi celle de nombreux couples qu’elle a suivi dans son cabinet, sur la problématique de la dépendance affective. Son livre est un espoir donné à ceux qui pensent qu’aimer est forcément souffrir.

Contes pour apprendre à aimer.

Ces contes sont ceux que je voudrais raconter un jour à mes enfants parce que la première valeur que je voudrais leur transmettre c’est qu’il n’y a rien de plus difficile mais aussi rien de plus beau que d’apprendre à aimer sans rien exiger en retour…
Catherine Dupont, enseignante puis psychothérapeute a écrit ces contes à la lumière des enfants qu’elle a suivi à l’école puis dans son cabinet. Ses rencontres lui ont permis de mettre en évidence la seule chose dont souffrent tous les enfants du monde: le manque d’amour inconditionnel.

Des questions qui reviennent

- Combien de temps va durer ma thérapie ?
Il n’y a pas de réponse à cette question car cette thérapie est la votre et vous saurez lorsque vous aurez atteint les objectifs de compréhension et de modification de comportement que vous vous êtes fixé.
En moyenne, les thérapies entreprises dans mon cabinet durent entre six et douze mois.

- Combien coute les séances ?
40 euros et elles durent une heure environ, elles ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale. Il s’agit d’un choix individuel.
- Quelle sera la fréquence des séances ?
Elles sont espacées d’une à deux semaines suivant les situations individuelles.

- Quelle est votre spécialité?
Je travaille essentiellement sur les dépendances et les conditionnements, ces comportements qui nous nuisent et dont pourtant on ne parvient pas à se débarasser. Je suis également de nombreuses personnes prisonnières de relations amoureuses douloureuses. La dépendance affective est mon sujet de prédilection mais non exclusif.

- A qui sont ouvertes les séances?
Aux adolescents et aux adultes, aux couples et aux enfants à condition que les familles soient prêtes à s'engager dans la thérapie.

L’une des questions qui revient le plus souvent des personnes qui viennent me consulter est la suivante :
- Est-ce que vous parlez ?
Oui je parle, je ne suis pas muette, juste l’écho de ce que la personne dit et parfois n’entend pas et un dialogue s’installe entre le consultant et moi.

Le cabinet


Beaucoup me demandent quelle est mon étiquette. La vérité est que je ne me réclame d’aucune. J’ai eu la chance d’être formée par une école ouverte aux différents courants de pensée ainsi qu’aux nouvelles thérapies.
Je pense que l’essentiel chez un thérapeute tient dans la connaissance qu’il a de lui-même et dans l’accord avec la technique qu’il a choisi.
Je fonctionne de manière analytique, je crois à la nécessaire libération des mobiles inconscients qui nous enferment dans des scénarios mortifères. Je crois que les comprendre permet s’en libérer.
Cependant je n’exclue pas un travail comportementaliste pour soulager instantanément la personne en souffrance au prise avec des situations devenues trop lourdes. Un aller-retour entre l’analyse et la vie quotidienne, la pratique et la compréhension me semble toujours profitable.

Mes activités actuelles


J’exerce dans mon cabinet au Vigan mais aussi par téléphone pour répondre aux demandes de personnes expatriées, trop éloignées du cabinet ou en difficulté pour se déplacer.

Je suis également très heureuse d’avoir la chance de contribuer à la démocratisation de la psychologie en animant une émission sur Radio Escapade (radio locale sur St Hippolyte du Fort que l’on peut écouter sur le 102.4 et 104.1 ). Il s’agit du 6 o’clock tea que vous pouvez entendre tous les premiers mardis du mois de 18h00 à 19h00. J’interviens également dans la ligne d’expert de Thierry Garcia sur France bleue Gard Lozère le premier mardi de chaque mois de 9h30 à 10h00 sur le 104.5.
Revenant à ma première vocation qui était l’enseignement, je donne quelques cours à l’Institut régional du travail Social et auprès d’organisme privés. Mes sujets de prédilection tournent autour des dépendances, de l’autorité, de la communication et de l’éthique professionnelle.
Enfin ma grande passion demeure l’écriture et je commence tout juste à m’y adonner. Vous trouverez donc sur ce site mes premiers livres ainsi que quelques articles écrits pour différents magazine.
Je me lance aujourd'hui dans les conférences et stages relatifs au sujet qui me passionne: la dépendance affective et l'emprisonnement des croyances qui nous empêchent d'exister pleinement.

Mon parcours


                        

Catherine Dupont
7 cours des Miracles
30120 Le Vigan


J’ai commencé ma vie professionnelle dans l’Education Nationale. J’ai enseigné dans le primaire durant trois ans avant de me spécialiser auprès des jeunes les plus en difficulté.
Frustrée de ne les considérer que dans leur dimension d’élèves, j’ai très vite cherché à travailler avec d’autres professionnels (éducateurs, psy..) dans les institutions.
Je suis devenu directrice adjointe avec un travail de coordination des actions des enseignants et des éducateurs pendant quelques années dans des centres du médico-social tournés vers les adolescents avec des problèmes de comportements.
Pour les comprendre davantage et prendre du recul dans ma relation avec eux, je me suis alors tourné vers la psychologie en reprenant mes études auprès de l’Ecole de Psychologie Clinique d’Aix en Provence, tout en entreprenant une thérapie de mon côté.
La psychologie a été pour moi un coup de foudre intellectuel (aussi étrange que cela paraisse) et j’ai interrompu mon parcours avec l’Education Nationale pour monter mon cabinet de psychothérapie au Vigan dans les Cévennes.

Mes activités actuelles :
J’exerce dans mon cabinet au Vigan mais également sur Nîmes mais je propose également des séances par téléphone pour les personnes se trouvant trop loin du cabinet.