25 septembre 2008

Ce que nous disent nos rêves…

Dans certains villages indiens, les rêves font partie du quotidien. Chaque jour les familles ont coutume de se réunir pour raconter leurs rêves de la nuit passée et chercher à en déduire des clés pour continuer à avancer sur leur chemin.
Dans nos vies rationnelles, même si nous avons entendu parler de Freud, de Jung et de l’inconscient, rares sont ceux d’entre nous qui utilisent régulièrement les matériaux fourni par les rêves comme guide intérieur. Nous avons du mal à admettre que quelque chose que nous ne maîtrisons pas consciemment puisse nous orienter dans nos choix. Nous portons en nous cette envie de tout contrôler et de tout comprendre qui rend difficile l’accès à notre intuition et à nos rêves.
Freud appelait les rêves : « une porte sur l’inconscient », l’un des accès les plus direct à notre boussole intérieure qui bien mieux que notre cerveau et ses mirages nous oriente vers se qui nous fait du bien.
Jung de son côté à découvert que quelque soit le pays dans lequel nous vivons, la culture et la langue que nous utilisons, il semble exister un codage universel des rêves. Nos rêves utilisent un langage fait de symboles et d’images commun à tous les hommes…comme un héritage transmis à tous à travers les générations.
Tout cela mérite que l’on s’y penche un instant et que l’on fasse l’effort de se souvenir des histoires qui tissent nos nuits. Certains diront qu’ils ne se souviennent jamais de leurs rêves mais il est possible d’y remédier. Il suffit de le vouloir vraiment et de faire l’effort le matin en état de demi-sommeil de se les remémorer puis de les noter dans un carnet qui peut leur être consacré. Très vite cela deviendra une habitude et vous pourrez utiliser cette merveilleuse boussole que sont les rêves.
Vous pourrez objecter que les interpréter n’est pas à la portée de tous mais là encore l’argument ne tient pas, le meilleur interprète d’un rêve reste le rêveur lui-même qui peut relier les éléments du rêve avec sa vie. Il suffit de suivre son intuition.
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Pour aider ceux qui souhaiteraient s’initier à l’interprétation des rêves, je vous propose une rubrique mensuelle dans laquelle je publierais un rêve parmi ceux qui m’auront été envoyé par vos soins. Avant d’en proposer une interprétation qui sera publiée je prendrais un temps pour en discuter avec la personne au téléphone.
Je vous propose donc un premier rêve et son interprétation… en attendant les vôtres.
Bonnes nuits et faites de beaux rêves…

Rêve des cheveux coupés

Le rêve commence chez mon coiffeur habituel que j'aime beaucoup et auquel je fais une entière confiance. Je porte les cheveux longs dans la vie comme dans mon rêve et je demande à mon coiffeur de corriger leur dégradé. Puis je me plonge dans un magazine féminin plein de ragots et de potins de star et je le laisse œuvrer. Je l'entends pester contre les nœuds qu'il démêle sans toutefois lui prêter plus d'attention. Soudain je relève la tête et me regarde dans le miroir avec horreur, j'ai les cheveux très courts avec une coupe à la garçonne. Je le regarde dans la glace et me met à crier " mais qu'avez-vous fait? C’est horrible, je ne m'aime pas, ça ne me va pas du tout!" Tout le salon me regarde, mon coiffeur est imperturbable et me dit " regardez comme cela vous va bien et comme vous êtes jolie!" Toutes les personnes présentes surenchérissent en compliment. Je me regarde dans la glace et même si je ne veux pas l'admettre, je me trouve très belle.
Catherine 28 ans.

Les cheveux sont au centre de nombreux rêve et symbolisent la force mais aussi ce qui nous rattache au ciel ou encore à des situations ou des relations. Carole me confie vivre une relation tumultueuse qui la blesse et à laquelle elle voudrait mettre fin. Le coiffeur est une personne en laquelle elle a confiance, dans les rêves il est souvent le symbole du destin, il tient le fil de notre vie dans ses mains. De lui même il lui coupe les cheveux comme pour lui signifier qu'il lui faut en finir avec cette relation douloureuse. Lorsqu'elle se voit dans le miroir Catherine panique, elle pense que sa coupe ne lui va pas, autrement dit que sa vie sans son ami ne lui conviendra pas. Mais tout le monde est unanime, cela lui va très bien. Catherine est obligée d'admettre ce qu'elle sait déjà inconsciemment, à savoir que sa vie sera plus belle après la séparation.

Si vous souhaitez être sélectionner et discuter de votre rêve au téléphone avec Catherine Dupont, psychothérapeute, écrivez-nous sur Internet et nous lui transmettrons vos courriers. Le votre sera peut-être sélectionné. N’oubliez pas d’indiquer votre téléphone, fixe de préférence, pour que Catherine Dupont puisse vous joindre.

23 septembre 2008

Comment reconnaître un prince charmant ?

Dans un village lointain, il y a très, très, très longtemps, se dressait au milieu de la place un arbre magnifique appelé Baobab l'ancien.
Au pied de l'arbre se trouvait un banc et sur ce banc venait s'asseoir chaque matin au levé du soleil, le prince du château voisin.
Le prince avait deux soeurs. Comme il était le seul garçon de la famille, ses parents, le roi et la reine l'avaient beaucoup gâté. Il n'avait jamais manqué de rien. A peine désirait-il quelque chose qu'on le lui faisait amener. Il avait eu les plus beaux jouets, un poney et un train électrique qui faisait tout le tour du château. Son père lui avait même fait construire un petit parc d'attraction pour jouer avec ses amis.
Quand il avait grandit, il avait demandé un professeur particulier, un cheval de course et un petit château pour lui tout seul.
Ses parents qui l'adoraient lui avaient tout offert sur un plateau d'argent.
Il ne savait pas ce que c'était que désirer quelque chose qu'on ne peut pas obtenir. Il n'avait jamais connu l'attente d'un cadeau ou d'un plaisir. Tout lui arrivait de suite sur un claquement de doigt.
Mais le prince qui avait maintenant vingt ans était très malheureux. Il ne savait plus quoi demander, il avait tout ce qu'il voulait. Il s'ennuyait.
Ses soeurs qui le voyaient triste lui conseillèrent de chercher une femme qui le sortirait de son ennui.

Le prince trouva que c'était une bonne idée et il fit mettre une annonce sur la place du village demandant aux jeunes filles qui voulaient l'épouser de se rendre au château le lendemain.
Le lendemain matin, il n'eu pas le temps de rendre visite au vieux Baobab sur la place du village. En effet une foule de jeunes filles l'attendaient dans la cour du château. Dés qu'il paru, elles se mirent à lui envoyer des fleurs ou à lui faire de petits cadeaux.
C'était terrible, cette fois il recevait des cadeaux avant même d'avoir eu le temps de les demander. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait à nouveau.

Parmi toutes celles qui souhaitaient épouser le prince se trouvait une jeune fille qui se tenait un peu à l'écart des autres. Son nom était Estrella. Son père l'avait appelé ainsi car tout en elle rappelait l'étoile qui brille dans la nuit. Elle avait de longs cheveux fins comme de la soie et sombres comme une nuit sans lune. Elle avait des yeux immenses du noir le plus profond bordés de longs cils. Ses yeux pourtant si sombres étaient comme éclairés de joie et de gentillesse. Elle était fine comme un roseau avec la tête toujours un peu penchée comme le font les oiseaux lorsqu'ils écoutent le vent.
Estrella aimait le prince depuis son plus jeune âge. Petite, elle grimpait souvent aux arbres qui entouraient le château pour le voir galoper sur son poney ou jouer avec son train électrique.
Maintenant qu'elle était devenu une belle jeune femme, elle l'observait souvent cachée derrière l'église, il s'asseyait sur un banc du village et semblait parler avec le vieil arbre planté au milieu. Souvent il semblait triste et elle aurait voulu lui donner un peu de sa joie de vivre.

Le prince décida de ne pas perdre patience au milieu de toutes ses jeunes filles et de leurs cadeaux et s'en alla parler à son ami l'arbre. Il lui dit " Hélas, cher Baobab, comment choisir une princesse parmi toutes ses jolies jeunes filles? Comment trouver celle avec laquelle je ne m'ennuierai plus?"
Baobab l'ancien lui répondit " Demande donc ¨à ces jeunes filles de t'amener une chose impossible à donner".
Le prince étonné qu'une telle chose puisse exister demanda " Mais que puis-je demander qu'on ne puisse pas m'offrir?"
Alors le vieil arbre murmura à son oreille " demande leur une preuve d'amour".
Le prince retourna au château et demanda aux jeunes filles de lui ramener une preuve de leur amour pour lui pour la semaine suivante.

Sept jours passèrent et les jeunes filles revinrent au château, les mains pleines de cadeaux.
Le prince les reçu une par une et ouvrit ses cadeaux l'un après l'autre. Il y avait là des bijoux travaillés avec des pierres précieuses, des chemises coupées dans la soie la plus fine, des plantes rares pour planter dans le jardin du château, des manuscrits anciens et des parfums de luxe. Le prince ouvrait les boites, les paquets et défaisait les noeuds. Il découvrait les plus belles choses, encore et encore. Lui qui avait déjà tout ce qu'il voulait, il s'ennuyait beaucoup.
Lorsque vint le tour d'Estrella, elle se présenta à lui les mains vides.
- " Et bien lui dit-il, ou donc se trouve ta preuve d'amour pour moi?"
- " Et bien mon prince, elle se trouve dans mes yeux qui brillent pour toi d'une lumière vive"
- " Mais dit le prince, ce n'est pas une preuve! Comment savoir si tu m’aimes vraiment? Donne moi veux-tu une preuve d'amour"
- " Mon prince dit Estrella, je ne peux te donner ce qui n'existe pas, l'amour ne se voit pas avec les yeux, il se ressent avec le coeur"
- " Et bien dit le prince mécontent, tu as échoué à cette épreuve, j'espère que tu fera mieux à la suivante!"
Le prince pensa beaucoup à ce que lui avait dit Estrella et pendant qu'il réfléchissait, il ne s'ennuyait plus du tout.
Il retourna voir son vieil ami Baobab l'ancien et lui dit:
- " Hélas cher Baobab, comment choisir ma princesse parmi toutes ces jolies jeunes filles qui m'ont donné tant de preuves d'amour?, que me faut-il leur demander qui leur soit impossible à réaliser?"
Alors le vieil arbre se pencha vers lui et lui dit doucement :
- " Demande aux brunes de devenir blondes et aux blondes de devenir brunes"
Le prince retourna au château et sépara les jeunes filles en deux groupes: les brunes d'un côté et les blondes de l'autre. Il demanda aux brunes de devenir plus blondes que les blés et aux blondes de devenir brunes comme la couleur des ailes du corbeau.
Il leur donna rendez-vous pour la semaine suivante.
Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles revinrent au château. Grâce à des potions magiques achetées très cher à la sorcière du village, toutes avaient changé la couleur de leurs cheveux.
Toutes, sauf Estrella qui seule dans son groupe avait gardé ses cheveux plus noirs que la nuit la plus sombre.
Quand vint son tour de saluer le prince, celui-ci lui dit:
- " Tu m'aime donc si peu que tu n'as pas voulu changer pour moi la couleur de tes cheveux?"
Estrella répondit: " cela n'a rien à voir avec l'amour que je te porte"
Et le prince lui demanda " Si tu m'aime vraiment, alors devient pour moi plus blonde que la paille au soleil.
- " Mon prince" dit Estrella " Je ne peux devenir ce que je ne suis pas, je suis née sombre et sauvage et c'est ainsi que mon père m'a aimé et pour cette raison que je porte le nom de l'étoile de la nuit. Ainsi je suis née, ainsi je souhaite rester".
Le prince était très contrarié, d'autant que cette jeune femme commençait à lui plaire vraiment. Il lui dit:
- " Tu as échoué une nouvelle fois, j'espère que la dernière épreuve te permettra de te rattraper!"

Le lendemain matin; le prince était de nouveau assis sur la place du village au côté de Baobab l'ancien. Il avait beaucoup pensé aux paroles d'Estrella et avait oublié de s'ennuyer. Cependant il était triste et se confia au vieil arbre
- " Hélas, Baobab, je ne sais quelle jeune fille deviendra ma femme, la seule qui me plaise échoue à toutes les épreuves, que pourrais-je lui demander qu'elle puisse faire pour moi?"
Baobab semblait réfléchir, ses feuilles s'agitaient doucement sous le vent.
Il lui chuchota:" Demande à toutes ses jeunes filles de te donner l'oiseau qui chante dans la forêt, Estrella est son amie, elle seule pourra te l'amener"
Le prince très content réuni les jeunes femmes et leur donna une semaine et pas un jour de plus pour leur amener l'oiseau qui chante dans la forêt.

Sept jours plus tard, toutes les jeunes filles étaient là, tenant à la main des cages dans lesquelles étaient enfermés les plus beaux oiseaux de la forêt. Aucun d'eux ne chantait car ils étaient trop tristes d'être privés de liberté.
Le prince observait les cages tristement, il s'ennuyait beaucoup.
Soudain on entendit s'élever le chant pur et mélodieux d'un oiseau. Tout le monde se retourna et Estrella s'avança. Sur son épaule se trouvait un tout petit oiseau qui chantait la tête renversée, heureux de vivre en liberté.
Le prince était heureux.
- " Enfin Estrella, tu as réussi ton épreuve, donne moi l'oiseau chanteur"
Mais Estrella recula et lui dit:
- " Mon prince, je ne peux te donner ce que je ne possède pas, l'oiseau est mon ami et non mon prisonnier"
- " Mais" dit le prince " donne le moi et je serai son ami aussi"
Mais Estrella répondit " tu ne peux pas décider seul d'être son ami, il te faudra apprendre à le connaître et lui choisira de devenir ou non un ami pour toi"
Le prince était très en colère, personne ne lui avait jamais répondu ainsi.
Il tourna les talons et dit à Marina " Tu as échoué à toutes les épreuves, tu ne sera jamais ma princesse".
Il allait partir quand la voix d'Estrella le retint. Elle lui dit:
- " Peu m'importe de ne pas être ta princesse, car tu n'es pas mon prince charmant"
- "Comment le sais-tu?" demanda le prince de plus en plus furieux.
- " Parce que mon prince ne m'aurait jamais demander de lui donner des preuves de mon amour pour lui, il l'aurait senti en lui. Mon prince ne m'aurait jamais demander de changer pour lui, il m'aurait aimer, brune ou blonde, et enfin mon prince aurait compris qu'on n’achète pas l'amitié et qu'en cage, l'oiseau le plus beau ne chante plus"
Et Estrella quitta le château avec l'oiseau sur son épaule. Il avait la tête un peu penchée, comme elle.

Le prince renvoya toutes les jeunes filles et s'enferma dans sa chambre, très malheureux. Il ne tarda pas à recommencer à s'ennuyer. Il pensait souvent à Estrella et à tout ce qu'elle lui avait appris.
Un matin, il retourna voir le vieux Baobab et se plaignit.
- " Hélas Baobab, j'ai suivi tes conseils pour choisir une princesse, mais la seule dont je sois tombé amoureux à échoué à toutes tes épreuves, comment faire?".
et Baobab se mit à lui parler très fort:
- " Peu importe les épreuves, tu sais bien qu'Estrella t'aime,vas vite la chercher car là ou bat ton coeur plus jamais tu ne t'ennuiera"
Et le prince soulagé couru retrouver Estrella et l'oiseau des bois.
Quand il l'a vit il se mit à genoux et lui dit:
-" Estrella tu as les cheveux les plus noirs de la terre et ils sont pour moi comme une écharpe de soie, tes yeux ont tant de lumière que j'y vois ton amour pour moi et tu es si pure que tu n'emprisonne jamais l'oiseau qui chante qui pourtant ne quitte pas ton épaule. Je veux être comme l'oiseau et vivre à tes côtés. Je n'aime que toi et tu sera ma princesse si je puis être ton prince charmant".

Estrella sourit mais ne dit rien, parce quand l'amour est là il n'y a pas de mot pour raconter ça.

L’écriture


J’ai écris trois livres très différents dont voici les synopsis. Le premier est un roman, le second un traité psychologique tout public sur la dépendance affective et le dernier un recueil de contes porteur d’un message psychologique.
Vous trouverez également l’un des contes dans son intégralité (c’est mon préféré !).
Si vous souhaitez commander ces ouvrages, envoyez moi un mail : dupont.catherine@yahoo.fr, il vous en coutera 15 euros par ouvrage plus les frais de transport.

La vie tu sais, Chris, c’est pas facile…
(Je m’en étais un peu aperçu, merci !).

Christopher a treize ans. Treize ans c’est un peu jeune pour perdre sa mère, ne plus voir son père et se retrouver ballotté d’un tuteur à l’autre au gré des histoires de famille.
Christopher nous parle de la vie comme il la pense, inutile, vide et emplie de souffrance. Pour survivre il s’invente des rêves dans lesquels il pilote enfin sa voiture de course, pour survivre il met entre lui et le monde un écran d’humour noir qui cache bien mal son désespoir.
Christopher c’est cet adolescent dans lequel se reconnaîtront tous ceux qui ont connu de terribles abandons dans leur enfance. Marqué par ces abandons, Christopher ne voit plus la vie tel quelle est et s’imagine que la perte de ceux qu’on aime est inéluctable. De là à refuser d’aimer à nouveau, il n’y a qu’un pas.
Catherine Dupont, psychothérapeute, s’est intéressé en particulier à la problématique des personnalités dîtes abandonniques, c’est cette connaissance qui lui a permis de définir avec tant de précision les traits de caractère de Christopher.


Les chiens seraient-ils des chats ?

Parmi les lieux communs, il en est un qui dit que dans tous les couples, il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. La question se pose : un certes, mais lequel ?
Ce livre distingue deux profils de partenaires amoureux et propose une explication et une solution aux difficultés du couple. Les chiens seraient-ils des chats ou encore qui sommes-nous derrière nos masques ? Et serait-il possible que celui des deux qui semble le plus détaché soit celui qui souffre le plus de la peur de l’abandon ?
Méfions nous des apparences et des forces de projections qui nous donnent l’illusion que notre partenaire fonctionne comme nous. Il n’en est rien.
Catherine Dupont, psychothérapeute, s’est longuement penché, à travers sa propre histoire mais aussi celle de nombreux couples qu’elle a suivi dans son cabinet, sur la problématique de la dépendance affective. Son livre est un espoir donné à ceux qui pensent qu’aimer est forcément souffrir.

Contes pour apprendre à aimer.

Ces contes sont ceux que je voudrais raconter un jour à mes enfants parce que la première valeur que je voudrais leur transmettre c’est qu’il n’y a rien de plus difficile mais aussi rien de plus beau que d’apprendre à aimer sans rien exiger en retour…
Catherine Dupont, enseignante puis psychothérapeute a écrit ces contes à la lumière des enfants qu’elle a suivi à l’école puis dans son cabinet. Ses rencontres lui ont permis de mettre en évidence la seule chose dont souffrent tous les enfants du monde: le manque d’amour inconditionnel.

Des questions qui reviennent

- Combien de temps va durer ma thérapie ?
Il n’y a pas de réponse à cette question car cette thérapie est la votre et vous saurez lorsque vous aurez atteint les objectifs de compréhension et de modification de comportement que vous vous êtes fixé.
En moyenne, les thérapies entreprises dans mon cabinet durent entre six et douze mois.

- Combien coute les séances ?
40 euros et elles durent une heure environ, elles ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale. Il s’agit d’un choix individuel.
- Quelle sera la fréquence des séances ?
Elles sont espacées d’une à deux semaines suivant les situations individuelles.

- Quelle est votre spécialité?
Je travaille essentiellement sur les dépendances et les conditionnements, ces comportements qui nous nuisent et dont pourtant on ne parvient pas à se débarasser. Je suis également de nombreuses personnes prisonnières de relations amoureuses douloureuses. La dépendance affective est mon sujet de prédilection mais non exclusif.

- A qui sont ouvertes les séances?
Aux adolescents et aux adultes, aux couples et aux enfants à condition que les familles soient prêtes à s'engager dans la thérapie.

L’une des questions qui revient le plus souvent des personnes qui viennent me consulter est la suivante :
- Est-ce que vous parlez ?
Oui je parle, je ne suis pas muette, juste l’écho de ce que la personne dit et parfois n’entend pas et un dialogue s’installe entre le consultant et moi.

Le cabinet


Beaucoup me demandent quelle est mon étiquette. La vérité est que je ne me réclame d’aucune. J’ai eu la chance d’être formée par une école ouverte aux différents courants de pensée ainsi qu’aux nouvelles thérapies.
Je pense que l’essentiel chez un thérapeute tient dans la connaissance qu’il a de lui-même et dans l’accord avec la technique qu’il a choisi.
Je fonctionne de manière analytique, je crois à la nécessaire libération des mobiles inconscients qui nous enferment dans des scénarios mortifères. Je crois que les comprendre permet s’en libérer.
Cependant je n’exclue pas un travail comportementaliste pour soulager instantanément la personne en souffrance au prise avec des situations devenues trop lourdes. Un aller-retour entre l’analyse et la vie quotidienne, la pratique et la compréhension me semble toujours profitable.

Mes activités actuelles


J’exerce dans mon cabinet au Vigan mais aussi par téléphone pour répondre aux demandes de personnes expatriées, trop éloignées du cabinet ou en difficulté pour se déplacer.

Je suis également très heureuse d’avoir la chance de contribuer à la démocratisation de la psychologie en animant une émission sur Radio Escapade (radio locale sur St Hippolyte du Fort que l’on peut écouter sur le 102.4 et 104.1 ). Il s’agit du 6 o’clock tea que vous pouvez entendre tous les premiers mardis du mois de 18h00 à 19h00. J’interviens également dans la ligne d’expert de Thierry Garcia sur France bleue Gard Lozère le premier mardi de chaque mois de 9h30 à 10h00 sur le 104.5.
Revenant à ma première vocation qui était l’enseignement, je donne quelques cours à l’Institut régional du travail Social et auprès d’organisme privés. Mes sujets de prédilection tournent autour des dépendances, de l’autorité, de la communication et de l’éthique professionnelle.
Enfin ma grande passion demeure l’écriture et je commence tout juste à m’y adonner. Vous trouverez donc sur ce site mes premiers livres ainsi que quelques articles écrits pour différents magazine.
Je me lance aujourd'hui dans les conférences et stages relatifs au sujet qui me passionne: la dépendance affective et l'emprisonnement des croyances qui nous empêchent d'exister pleinement.

Mon parcours


                        

Catherine Dupont
7 cours des Miracles
30120 Le Vigan


J’ai commencé ma vie professionnelle dans l’Education Nationale. J’ai enseigné dans le primaire durant trois ans avant de me spécialiser auprès des jeunes les plus en difficulté.
Frustrée de ne les considérer que dans leur dimension d’élèves, j’ai très vite cherché à travailler avec d’autres professionnels (éducateurs, psy..) dans les institutions.
Je suis devenu directrice adjointe avec un travail de coordination des actions des enseignants et des éducateurs pendant quelques années dans des centres du médico-social tournés vers les adolescents avec des problèmes de comportements.
Pour les comprendre davantage et prendre du recul dans ma relation avec eux, je me suis alors tourné vers la psychologie en reprenant mes études auprès de l’Ecole de Psychologie Clinique d’Aix en Provence, tout en entreprenant une thérapie de mon côté.
La psychologie a été pour moi un coup de foudre intellectuel (aussi étrange que cela paraisse) et j’ai interrompu mon parcours avec l’Education Nationale pour monter mon cabinet de psychothérapie au Vigan dans les Cévennes.

Mes activités actuelles :
J’exerce dans mon cabinet au Vigan mais également sur Nîmes mais je propose également des séances par téléphone pour les personnes se trouvant trop loin du cabinet.